Votre bébé de 10 mois hurle dés lors qu’il ne vous voit plus dans la pièce ? Votre petite fille de 3 ans ne veut pas se séparer de vous pour aller au lit ? Vous vous demandez pourquoi ?
Et bien, cela pourrait être dû à ce que l’on appelle « la théorie de l’attachement ».
Qu’est-ce donc que la théorie de l’attachement et la figure d’attachement ? Quand et comment se met en place l’attachement ? Quel est son impact sur le développement de l’enfant ?
C’est ce que nous verrons dans cet article ! 😉
Qu’est-ce que la théorie de l’attachement ?
C’est John Bowlby, psychiatre et psychanalyste britannique, qui est pionnier sur les recherches à ce sujet et à l’origine de cette théorie de l’attachement.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, il mène ainsi ses recherches sur les conséquences de la séparation précoce d’enfants avec leurs parents.
Pour Bowlby, l’attachement est un besoin primaire, essentiel à la survie de l’espèce. Cette théorie repose ainsi sur l’importance de la figure d’attachement pour l’enfant : pour son développement, son bien-être et sa relation aux autres.
Une ou des figures d’attachement ?
L’enfant a toujours une figure d’attachement principale : c’est en général la personne qui s’occupe le plus de lui. John Bowlby s’est ici fortement inspiré des études faites sur les oisillons qui en sortant de leur coquille s’attachent à la première personne ou objet qu’il voit.
Comme nous l’avons vu plus haut, nos loulous eux, s’attacheront plutôt à la personne qui s’occupe le plus d’eux. Souvent, ce sera la mère mais cela peut être le père, un grand-parent ou la nounou.
Cette figure d’attachement est essentielle car elle permet à l’enfant de se sentir en sécurité face aux dangers qui l’entourent et d’élaborer son modèle interne opérant en construisant ses représentations de soi et des autres.
Quand ?
Dès tout petit, l’enfant va fortement s’attacher à sa figure d’attachement principale et cet attachement se fera progressivement. Comment ? Par les soins, les attentions que lui prodiguera sa figure d’attachement.
Notre enfant ne se sentira alors rassuré et en sécurité qu’auprès de cette figure d’attachement. Quand il se sentira mal, c’est vers cette figure d’attachement qu’il ira trouver du réconfort.
Une fois plus grand et même étant adulte, en cas de problème, c’est toujours vers cette figure d’attachement que l’individu se tournera.
L’Homme toute sa vie durant, aura besoin de sa figure d’attachement. Dans son for intérieur, il pensera que seule cette personne sera capable de lui donner la meilleure sécurité émotionnelle et affective qui soit.
Les trois TYPES D’ATTACHEMENT
- L’attachement sécure :
C’est celui que donne une mère sensible aux émotions de son enfant et qui prend plaisir à s’en occuper. C’est une personne qui sera stable, réagira directement à chaque sollicitation de l’enfant et le soutiendra toujours.
A 12 mois, l’enfant qui bénéficie d’un attachement de la mère sécure est un enfant qui sera actif, enthousiaste et explorateur. Il acquerra de la confiance en ses capacités et deviendra peu à peu résistant à toute épreuve et saura être indépendant.
- L’attachement évitant :
C’est celui que donne une mère qui n’est pas sensible aux émotions de son enfant, soit par évitement, soit elle réagit avec de la colère. Elle rejettera parfois son enfant et le critiquera. Inconsciemment elle pensera qu’elle ne peut pas subvenir aux besoins de son enfant.
A 12 mois, l’enfant qui vit un attachement de la mère évitant est un enfant qui sera presque indifférent face à l’absence de sa mère ; et plus grand, il évitera certaines situations où l’affect prévaut et sera souvent isolé émotionnellement parlant.
- L’attachement ambivalent :
Il est le fruit de l’irrégularité des réactions parentales, ce qui engendre de la frustration, de la colère voire même de la peur. La figure d’attachement ambivalente peut parfois montrer de la sensibilité mais parfois de l’indifférence.
L’enfant aura peur d’être abandonné et se sentira incompris. Il se sentira également stressé et peu en sécurité. Parfois, il pourra avoir un comportement impulsif et antisocial.
Une fois adulte : les relations amoureuses …
Un enfant à l’attachement sécure deviendra un adulte qui croit en l’amour, fera confiance en son partenaire et aura foi en l’amour. Il exprimera ses émotions naturellement et sera ouvert à l’autre.
Un enfant à l’attachement évitant deviendra un adulte qui rejette tout attachement et aura peur de dépendre de l’autre du point de vue de l’affect. Il maitrisera ses émotions voire les dissimulera et ne saura pas réagir à une personne qui lui exprimerait ses émotions.
Un enfant à l’attachement ambivalent aura sans cesse peur d’être abandonné et demandera beaucoup trop d’affection de la part de l’autre. Il sera souvent un amoureux jaloux et possessif ayant un grand manque de confiance en lui, en l’autre et en l’amour.
Ce qu’il faut retenir
N’oubliez pas que vous allez devenir le modèle de votre enfant, il vous faudra le sécuriser afin que lui-même s’épanouisse dans de bonnes et belles conditions.
Aussi, le manque affectif peut avoir de graves conséquences sur le futur comportement de notre enfant. Un enfant en manque d’amour et d’affection dès tout petit peut devenir un adulte agressif, méfiant à cause de ce sentiment d’insécurité qui le poursuit. Alors qu’un enfant qui reçoit l’affection nécessaire va renforcer sa personnalité et s’intégrera plus facilement au monde extérieur.
Comme l’avait dit Oscar Wilde : « La meilleure façon de rendre les enfants bons, c’est de les rendre heureux ».
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